La musique khmère et ses styles musicaux

La musique khmère, véritable trésor culturel du Cambodge, offre une fenêtre unique sur l’âme de ce pays fascinant. Bien plus qu’un simple divertissement, elle incarne l’histoire, les traditions et les aspirations du peuple cambodgien. Des temples majestueux d’Angkor aux scènes contemporaines de Phnom Penh, les mélodies khmères résonnent comme un fil conducteur à travers les siècles.

Pour les voyageurs en quête d’une immersion authentique, comprendre la musique khmère permet de saisir l’essence même de la culture cambodgienne. Cet article vous guidera à travers les méandres de cette tradition musicale riche et variée. Nous explorerons ses origines anciennes, découvrirons ses instruments emblématiques, et suivrons son évolution jusqu’à la scène actuelle. Enfin, nous vous dévoilerons les meilleurs endroits pour vivre cette expérience musicale unique lors de votre séjour au Cambodge.

Ce que vous allez découvrir ici

Aux sources de la tradition musicale cambodgienne

L’héritage millénaire de la musique khmère

La musique khmère plonge ses racines dans un passé lointain, façonnée par des influences diverses et une riche histoire culturelle. Cette tradition musicale unique reflète l’âme du peuple cambodgien et son évolution à travers les siècles.

Les influences indiennes et chinoises

La musique khmère a été profondément marquée par les civilisations indienne et chinoise. L’influence indienne se manifeste notamment dans les échelles musicales et les modes mélodiques utilisés, tandis que l’apport chinois se retrouve dans certains instruments à cordes et techniques de jeu. Cette fusion d’influences a donné naissance à un style musical distinctif, propre au Cambodge.

La musique dans la société angkorienne

À l’époque de l’Empire khmer (IXe-XVe siècles), la musique occupait une place centrale dans la vie sociale et religieuse. Elle accompagnait les cérémonies royales, les rituels religieux et les festivités populaires. Les orchestres de cour jouaient un rôle crucial dans la légitimation du pouvoir royal et la célébration des divinités.

Les instruments anciens gravés dans la pierre

Les bas-reliefs des temples d’Angkor offrent un témoignage précieux sur les instruments de musique utilisés à l’époque. On y découvre des représentations détaillées de harpes, de flûtes, de tambours et de xylophones. Ces sculptures permettent aux musicologues de retracer l’évolution des instruments khmers et de comprendre leur importance dans la société angkorienne.

La transmission orale, gardienne de la tradition

Malgré l’absence de système de notation musicale écrite, la tradition musicale khmère s’est transmise de génération en génération grâce à un système d’apprentissage oral rigoureux. Cette méthode de transmission a permis de préserver les subtilités et les nuances de la musique khmère à travers les siècles.

La musique khmère, ancrée dans un passé glorieux, continue d’évoluer tout en gardant son essence unique. Elle reste un élément fondamental de l’identité culturelle cambodgienne, invitant les voyageurs à découvrir une facette fascinante de ce pays aux mille richesses.

À la découverte des instruments emblématiques

La musique khmère se caractérise par une riche palette d’instruments traditionnels, chacun jouant un rôle unique dans la création de mélodies envoûtantes et de rythmes complexes. Découvrons ensemble ces trésors sonores qui font vibrer l’âme du Cambodge.

Les instruments à cordes

Le chapey dang veng

Le chapey dang veng, luth à long manche emblématique du Cambodge, occupe une place centrale dans la tradition musicale khmère. Cet instrument à deux ou quatre cordes se distingue par son manche allongé et son corps en bois sculpté. Les musiciens virtuoses utilisent le chapey pour accompagner des récits épiques et des chansons populaires, mêlant habilement narration et musique.

Le tro

Le tro, une famille de vièles à archet, comprend plusieurs variantes comme le tro ou (grave) et le tro sau (aigu). Ces instruments à deux ou trois cordes produisent des sons mélodieux et expressifs, essentiels dans de nombreux ensembles traditionnels.

Les instruments à vent

Le sralai

Le sralai, hautbois traditionnel khmer, se caractérise par son timbre puissant et nasillard. Cet instrument à anche double joue un rôle crucial dans les orchestres pinpeat, apportant une couleur sonore distinctive aux cérémonies religieuses et aux représentations théâtrales.

Le khloy

La khloy, flûte en bambou, produit des sons doux et mélodieux. Cet instrument polyvalent est utilisé aussi bien dans la musique de chambre que dans les grands ensembles.

Les instruments à percussion

Le roneat ek

Le roneat ek, xylophone en bambou, est l’un des instruments les plus reconnaissables de la musique khmère. Ses lames en bambou, accordées avec précision, produisent des mélodies complexes et rapides, formant la colonne vertébrale de nombreuses compositions.

Le sampho

Le sampho, tambour à deux faces, rythme la musique khmère de ses battements profonds. Joué avec les mains, il est essentiel dans la création de structures rythmiques élaborées.

Le gong chime : un orchestre en soi

Le kong vong thom, ensemble de gongs suspendus, forme à lui seul un véritable orchestre. Disposés en cercle, ces gongs de tailles variées sont joués par un seul musicien, créant des motifs mélodiques et rythmiques complexes.

Ces instruments traditionnels, chacun avec sa voix unique, se combinent pour créer la riche tapisserie sonore de la musique khmère. Lors de votre voyage au Cambodge, guettez ces trésors musicaux dans les spectacles traditionnels et les cérémonies locales. Leur son vous transportera au cœur de la culture cambodgienne, offrant une expérience sensorielle inoubliable.

Les orchestres qui font vibrer l’âme khmère

La musique khmère s’exprime à travers divers ensembles traditionnels, chacun ayant son rôle spécifique dans la culture cambodgienne. Ces orchestres transmettent l’essence de la musique khmère, offrant aux voyageurs une immersion sonore unique.

Le pinpeat : l’orchestre sacré

Composition et rôle

Le pinpeat, considéré comme l’orchestre le plus prestigieux, accompagne les cérémonies religieuses et les représentations de danse classique khmère. Il se compose généralement de :

  • Roneat ek (xylophone en bambou)
  • Roneat thung (xylophone grave)
  • Kong vong thom (cercle de gongs)
  • Sampho (tambour à deux faces)
  • Sralai (hautbois)
  • Ching (cymbales)

Sonorité et symbolisme

La musique du pinpeat, caractérisée par ses mélodies complexes et ses rythmes hypnotiques, est considérée comme une offrande aux divinités. Son répertoire inclut des pièces anciennes transmises oralement depuis des siècles.

Le mohori : l’ensemble de divertissement

Composition flexible

Le mohori, plus souple dans sa composition, s’adapte à diverses occasions festives. Il peut inclure :

  • Chapey (luth à long manche)
  • Tro (vièle)
  • Khloy (flûte)
  • Instruments à percussion variés

Orchestre Mohori

Musique traditionnelle , le Mohori joue une musique d’agrément au palais royal, vous l’entendez également lors des cérémonies religieuses. Instruments: xylophones, vièles “tro ou”, cithares “takkhé” et de luths. La particularité de cette musique consiste à ne jouer qu’avec des instruments à cordes.

Un aperçu:

Si vous passez sur le site d’Angkor vous pourrez ramenez quelques instruments de musique comme de petits tambours ou encore des tro ou. A vous de négocier les tarifs :)

Répertoire varié

Cet ensemble interprète un large éventail de musiques, des mélodies traditionnelles aux chansons populaires contemporaines, offrant un divertissement apprécié lors des mariages et des fêtes.

Le phleng khmer : la musique des cérémonies

Rôle social et culturel

Le phleng khmer, littéralement « musique khmère », désigne un ensemble polyvalent jouant un rôle crucial dans les cérémonies et rituels quotidiens.

Adaptabilité et tradition

Cet ensemble, dont la composition varie selon les régions et les occasions, maintient vivantes de nombreuses traditions musicales locales. Il accompagne les rites de passage, les fêtes agricoles et les célébrations communautaires.

Ces ensembles traditionnels, véritables gardiens du patrimoine musical khmer, offrent aux voyageurs une fenêtre unique sur la culture cambodgienne. Lors de votre séjour, ne manquez pas l’occasion d’assister à leurs performances, que ce soit dans un temple ancien, lors d’une fête de village ou dans une salle de spectacle moderne. Chaque représentation promet une expérience authentique et émouvante, vous permettant de vibrer au rythme de l’âme khmère.

Quand la musique rythme la vie cambodgienne

La musique khmère est indissociable de la vie quotidienne et cérémonielle au Cambodge. Elle accompagne les moments importants de la vie, donnant une dimension sacrée et festive aux rituels.

Le rôle de la musique dans les cérémonies bouddhistes

Méditation et offrandes sonores

Dans les temples bouddhistes, la musique joue un rôle crucial. Les chants de sutras et les sons de gongs créent une atmosphère propice à la méditation et à la prière. Lors des grandes fêtes comme le Nouvel An khmer ou la fête des morts (Pchum Ben), les orchestres pinpeat accompagnent les offrandes et les processions.

La musique dans les mariages et rites de passage

Célébration des étapes de la vie

Les mariages cambodgiens sont de véritables festivals musicaux. L’ensemble mohori anime les différentes étapes de la cérémonie, de la procession nuptiale aux festivités. La musique marque également d’autres rites de passage comme les cérémonies de coupe de cheveux pour les enfants ou les ordinations de moines.

Le sbek thom : quand la musique donne vie aux ombres

L’art du théâtre d’ombres

Le sbek thom, théâtre d’ombres traditionnel, est indissociable de sa musique. L’orchestre pinpeat accompagne les manipulateurs de marionnettes, créant une symbiose entre le visuel et le sonore. Cette forme d’art unique raconte des épopées comme le Reamker, version khmère du Ramayana.

Le rock cambodgien, une parenthèse enchantée

Les années 1960-1975 marquent un tournant dans l’histoire de la musique populaire khmère, avec l’émergence d’une scène rock vibrante et novatrice.

L’influence de la musique occidentale

Fusion des styles

L’arrivée de la musique occidentale, notamment le rock’n’roll et la pop, a profondément influencé les artistes cambodgiens. Ils ont su mêler ces nouveaux sons aux mélodies traditionnelles khmères, créant un style unique appelé « rock cambodgien ».

Les grandes figures du rock khmer

Sinn Sisamouth : le « Elvis cambodgien »

Sinn Sisamouth, surnommé le « Elvis cambodgien », a marqué cette époque par sa voix exceptionnelle et ses compositions novatrices. Ses chansons, mêlant rock, jazz et musique traditionnelle, restent des classiques intemporels.

Ros Sereysothea : la voix d’or

Ros Sereysothea, connue comme la « voix d’or du Cambodge », a conquis le public par ses interprétations puissantes et émouvantes. Son style unique a contribué à définir le son de cette époque dorée.

L’essor d’une scène musicale dynamique

Créativité et innovation

Cette période a vu l’émergence de nombreux groupes et artistes, explorant de nouveaux styles et techniques. Les salles de concert de Phnom Penh vibraient au son de cette musique moderne, symbole d’une jeunesse cambodgienne dynamique et ouverte sur le monde.

Cette parenthèse enchantée du rock cambodgien reste un moment phare de la culture populaire khmère. Pour les voyageurs, découvrir cette musique offre un aperçu fascinant de l’histoire récente du Cambodge et de sa capacité à fusionner traditions et modernité.

De la destruction à la reconstruction d’un patrimoine

La persécution des artistes sous le régime de Pol Pot

La période des Khmers rouges (1975-1979) a marqué un chapitre sombre pour la musique khmère. Le régime de Pol Pot, dans sa quête d’une société agraire « purifiée », a ciblé les artistes et les musiciens. De nombreux talents, comme Sinn Sisamouth et Ros Sereysothea, ont disparu durant cette période, laissant un vide culturel immense.

Les efforts de préservation et de transmission après 1979

La renaissance musicale

Après la chute du régime, les survivants ont entrepris un travail colossal pour reconstruire le patrimoine musical. Des institutions comme l’Université Royale des Beaux-Arts ont joué un rôle crucial dans la formation d’une nouvelle génération d’artistes.

Le rôle de la diaspora dans la sauvegarde des traditions

Gardiens de la mémoire

La diaspora cambodgienne a contribué significativement à préserver la musique khmère. Des artistes comme Sisamouth Phy, fils de Sinn Sisamouth, ont maintenu vivantes les traditions musicales à l’étranger, permettant leur retour au Cambodge.

Entre tradition et modernité, la musique khmère se réinvente

Le renouveau de la musique traditionnelle

Maîtres et apprentis

Des maîtres comme Yun Theara, virtuose du chapey, transmettent leur savoir à une nouvelle génération. Le groupe Cambodian Living Arts joue un rôle clé dans la promotion et la préservation des arts traditionnels.

L’émergence de nouveaux genres

Hip-hop et électro khmers

La scène contemporaine voit l’émergence d’artistes fusionnant traditions et modernité. Le rappeur VannDa mêle habilement flow moderne et mélodies traditionnelles, tandis que le groupe Krom explore les frontières entre rock et musique khmère.

La pop khmère en plein essor

Des artistes comme Laura Mam et Sokun Nisa dominent la scène pop, intégrant des éléments de musique traditionnelle dans leurs compositions modernes.

Les festivals et événements musicaux à ne pas manquer

Célébrer la diversité musicale

  • Le Cambodian International Film Festival inclut souvent des performances musicales.
  • Le Bonn Phum (Festival du village) met en avant les arts traditionnels et contemporains.
  • Le Kampot Readers and Writers Festival propose des sessions de musique live.

La scène musicale cambodgienne contemporaine offre un mélange fascinant de tradition et d’innovation. Pour les voyageurs, c’est l’occasion unique de découvrir comment le Cambodge honore son passé tout en embrassant l’avenir. Que ce soit en assistant à un concert de musique traditionnelle dans un temple ancien ou en dansant sur les rythmes modernes dans un club de Phnom Penh, l’expérience musicale au Cambodge promet d’être riche et mémorable.

Les meilleures adresses pour vibrer au rythme du Cambodge

Lors de votre voyage au Cambodge, ne manquez pas l’opportunité de vous immerger dans la riche culture musicale du pays. Voici quelques suggestions pour découvrir la musique khmère sous toutes ses formes.

Spectacles traditionnels à Siem Reap et Phnom Penh

Siem Reap : berceau de la culture khmère

  • Phare, le Cirque Cambodgien : Assistez à un spectacle unique mêlant acrobaties, danse et musique traditionnelle.
  • Apsara Theatre : Profitez d’un dîner-spectacle mettant en scène la célèbre danse des Apsaras.

Phnom Penh : la capitale culturelle

  • Théâtre National de Phnom Penh : Découvrez des représentations du Ballet Royal du Cambodge, inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
  • Plae Pakaa : Ce programme de spectacles au Centre National de la Culture présente diverses formes d’art traditionnel khmer.

Bars et clubs branchés pour découvrir la scène contemporaine

Phnom Penh : la ville qui ne dort jamais

  • Oskar Bistro : Un lieu prisé des expatriés et des locaux branchés, offrant d’excellents cocktails et de la musique house progressive.
  • Bouchon : Considéré comme le meilleur bar à vin de la ville, avec du jazz live tous les mercredis.
  • Bassac Lane : Cette petite rue regorge de bars de style hipster, parfaits pour découvrir la scène musicale alternative.

Siem Reap : l’ambiance plus décontractée

  • Barcode : Un lieu incontournable pour écouter du jazz et de la musique latine live.
  • Miss Wong Cocktail Bar : Ambiance rétro et cocktails sophistiqués, avec une programmation musicale éclectique.

Festivals et événements musicaux annuels

  • Festival International du Jazz : Organisé à Phnom Penh et Siem Reap en avril, ce festival attire des artistes internationaux et met en valeur les talents locaux.
  • Fish Island World Music Festival : Un nouveau festival à Kampot célébrant la diversité musicale du Cambodge, du 29 décembre au 1er janvier.
  • Water Festival (Bon Om Touk) : Bien que principalement connu pour ses courses de bateaux, ce festival en octobre/novembre offre également de nombreuses performances musicales.

Conseils pour une expérience musicale authentique

  • Explorez les marchés nocturnes de Phnom Penh et Siem Reap, où vous pourrez souvent entendre de la musique live.
  • N’hésitez pas à assister aux cérémonies dans les temples bouddhistes, où la musique joue un rôle important.
  • Participez à un cours de danse ou de musique traditionnelle pour une immersion totale.

Et aujourd’hui ?

Quelques années en arrière

Sinon, au Cambodge on aime beaucoup la musique pop !

On écoute également et encore Sinn Sisamouth ou Ros Serey Sothearn, chanteurs les plus connus des années 60-70, qui se sont inspirés de la musique occidentale.

La musique moderne

Tout comme au Laos, le Cambodge s’est régalé du fameux Gangnam Style, lors de mon voyage en 2012, il n’y en avait que pour Psy dans tous les coins de rue, le pire c’était sur les marchés :D

Sinon il y a les styles musicaux occidentaux à la sauce cambodgienne: hip hop, punk rock… un peu étrange quand on ne s’y habitue pas :D

A découvrir également:
Dengue Fever, Preap Sovath, Sliten6ix, Cambodian Space Project…

Conclusion

La musique khmère, qu’elle soit traditionnelle ou contemporaine, est bien plus qu’un simple divertissement au Cambodge. Elle est le reflet de l’âme du pays, de son histoire riche et complexe, et de sa capacité à se réinventer. En explorant la scène musicale cambodgienne, vous découvrirez non seulement des mélodies envoûtantes et des rythmes captivants, mais aussi l’essence même de la culture khmère.

Que vous assistiez à un spectacle de danse Apsara, que vous vous laissiez emporter par les sons d’un orchestre pinpeat dans un temple ancien, ou que vous dansiez sur les rythmes modernes dans un club branché de Phnom Penh, chaque expérience musicale vous rapprochera un peu plus de l’âme du Cambodge. N’hésitez pas à vous laisser guider par vos oreilles et votre curiosité : la musique khmère a tant à vous offrir.

Crédit photos :
Roneat thung – http://toutsurlecambodge.lescigales.org/
http://www.voicesfromthenations.org/
vorasith.chez.com

12 réflexions au sujet de “La musique khmère et ses styles musicaux”

  1. Salut Rattana!

    Excellent article sur la musique Cambodgienne! J’ajouterais pour la musique actuelle, le mouvement Hip-Hop qui émerge à Phnom Penh. Sok « Cream » Visal de KlapYaHandz production fait un excellent travail avec les jeunes du pays. Il fait partie des « Returnees », ces Cambodgiens nés au USA qui ont été renvoyés sur-le-champ suite à des crimes importants comme la vente de drogues…Les « Returnees » proviennent des enfants de la génération qui a fuit le Cambodge sous le régime des Khmers Rouges!

    La musique leur permet de retrouver les racines khmères perdues et les ramener sur le droit chemin. Tu connaissais?

    Voici un lien pour des vidéo;) http://www.2passeports.blogspot.ca/2014/10/la-musique-des-returnees-du-cambodge.html

    À bientôt

    Alex

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    • Salut Alex,
      Merci pour ce partage et non je ne connais pas du tout car je suis encore dans le « old school » j’adore Sinn Sisamouth :D

      Mais sinon, la musique est bien un art de s’exprimer, tu en donnes la preuve avec ce groupe de hip hop!

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    • je rentre d’un séjour de 3 semaines au Cambodge avec des photos et des vidéos. je voudrais maintenant monter un film et y joindre de la musique Kmer ou cambodgienne et éventuellement un peu de paroles. ou puis-je trouver ou télécharger ce genre de musique

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      • Bonjour Florent,

        Cela me fait plaisir de vous entendre dire ça. Tous les voyageurs qui se sont rendus au Cambodge ne me parle jamais de la musique cambodgienne. Vous semblez l’apprécier. Je ne connais pas de site de musique de téléchargement légal mais j’avais écouté il y a quelques années ce site http://www.khuontour.com/MUSIC/ je ne suis pas sure que vous puissiez les utiliser sans autorisation ou alors à titre privé uniquement ?

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  2. Merci pour cet article dépaysant…Lecture de l’article et de de la musique en même temps, j’étais parti au Cambodge l’espace de quelques minutes ;)

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  3. Comme toi, j’ai eu droit à ma dose de musique khmère durant mon enfance « à cause » de mes parents, :) mais plus les années passent, moins ça me gave. J’aime beaucoup la musique traditionnelle, c’est plus apaisant et élégant. Quant à la musique folklorique, ça dépend franchement, par contre, lorsque j’entends de la musique moderne khmère façon électro ou même rock… je n’y accroche pas du tout et je trouve que ça passe vraiment mal!

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  4. C’est original ce Sampho en forme de tonneau ! La musique folklorique est plus proche de notre culture occidentale je trouve. C’est un type de musique populaire plateau télé (en référence aux émissions que l’on connait) ? Ça passe bien en tout cas, l’instru ressemble au beat reggae, sur les contretemps.

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    • En fait c’est la musique passe partout au Cambodge, de la vie de tous les jours, très appréciée. Et les plateaux télé de ce type avec cette musique c’est chose courante au Cambodge :)

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  5. Je ne suis pas très musique mais je ne connaissais aucun instrument présenté :D Complétement différent du basique que je connais.

    Les musiques sont sympas mais j’aurai du mal à en écouter tout le temps.

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